Le silence, pas le non-sens ; le silence, et le non-sens (Un brouillon)

Le silence est généralement définie comme l'absence de son, mais le silence n’est pas l’absence de sens. Dans le conte « Le Rossignol de Kabylie », l'auteur Emmanuel Roblès dépeint les dernières heures de la vie d'un poète réputé,Noreddine, qui habitait un village algérien pendant la guerre franco-algérienne,et il mentionne le silence à plusieurs reprises. Selon le protagoniste Noreddine, l’approche de la mort est « feutrée » ; donc le silence est, d'une certaine manière, un présage de la mort à son avis. Cependant le connotation de silence n’est pas constante : il varie au cours du temps et reflète la transformation des sentiment de Noreddine, particulièrement ses réflexions sur la mort. Mais,le silence, est-il le vrai caractéristique de la mort ou plutôt ce qu'on attend de la mort ?

La première apparition du mot « silence » est après que Noreddine ait composé une chanson sur la nostalgie des Algériens qui vivaient en France. C’est « un long moment de silence » qui a suivi le moment où « le chant emplissait la chambre » et « une pétarade de moteur ». L’adjectif « long » ne marque pas seulement la dimension par rapport au temps, mais aussi insinue la grande quantité possible des pensées qui se passent dans l'esprit des personnages ; et le contraste entre le verbe « emplissait », qui indique la prédominance de son, et le nom « silence », qui est l’absence totale de son, et la brutalité du bruit d’une pétarade suggèrent que Noreddine était en train de subir un conflit mental. Autrement dit, bien que le silence ne contient pas de bruit, il n’est pas non plus le calme à ce moment-là, et ce silence fait allusion à l’angoisse de Noreddine qui venait d'entendre une « certaines voix intérieures qui lui parlaient [...] de l’approche demeurée de la mort ».

Après le départ des soldats français, il y avait un moment de « un silence bizarre » où « on n’entendait même pas les bêtes dans les étables » ;mais, plus tard, quand les soldats fellaghas attendaient Noreddine dans « la rue silencieuse » et l’emmenaient ensuite à leur maison, il y avait un chien qui « aboya très loin ». Ici, l’absence de grondement représente la répression de vitalité et ainsi révèle que la crainte de la mort n’a pas encore quitté Noreddine ; et puis, le retour de son naturel propose que Noreddine n’était plus paniqué.

Dès lors, le silence est devenu ce qui n'a rien d'exceptionnel pour Noreddine. Le texte dit que le silence qui suivit la récitation de les deux poèmes que Noreddine a précédemment composés « ressemblait à celui qui avait régné chez lui », et que le silence après le trait final était ce que« Noreddine connaissait bien » ; et enfin, l’absence de son n’était plus le silence à l’avis de Noreddine, mais simplement une hésitation qui était la même que ce qu’il perçut « chez tous les autres ». Le verbe « ressemblait »,le phrase « connaissait bien » et l’adjective « même » montrent que Noreddine s’est graduellement habitué au silence ; et comme il croyait quel’approche de la mort est toujours « demeurée », sa position au silence reflète son attitude envers la mort, la répétition de silence renforce son attente de la mort, et sa familiarité croissante avec le silence démontre qu’il était en préparation de l’arrivée de la mort.

Pourtant sa mort n’était pas accompagnée par le silence mais par une « chanson d'espoir » selon le narrateur. L’éruption de ce joyeuse chanson contraste tout le silence ainsi que tous les poèmes touchants et mélancoliques précédents ; donc elle renverse tout ce qu’on s’attend à la mort. Ce contraste suscite l’idée que la mort n’est jamais prévisible, même pas pour les gens qui sont conscients du destin et qui essaient de se préparer pour la mort, comme Noreddine qui pensait que « il avait attendu la mort avec calme, avec la résignation d’un vrai croyant ».En outre, la rationalité de la supposition que quelque chose de furtive comme la mort doit ne pas laisser aucune piste comme un son, et le peu de relâche qui est enfin arrivé après tous ces événement terrible qui se passaient ce jour là et juste avant l’arrivée de la mort prouvent, d'autant plus, l’absurdité du terme de la vie.

Par ailleurs, non seulement l’auteur mentionne le silence, mais en plus, il crée le silence dans son histoire. Selon la trame, il existe beaucoup de discussions au cours de ce conte, mais il y a en fait peu de dialogue réel dans le texte : la plupart de conversations sont remplacé par leurs résumés ou omises. Cette réduction de la quantité des paroles élimine les perturbations acoustiques qui ne sont pas intentionnelles, et clarifie ce que le texte veut communiquer.

Malgré tout, c’est l’ambiguïté, c.-à-d la particularité d'être perceptible mais pas évident, de silence qui a permis à toutes ces interprétations diverses.

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